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Artículo y canciones "CANTOS HISTÓRICOS DE LOS BASCOS:EL CANTO DE ALTABIZCAR Y EL DE LELO Ó DE LOS CÁNTABROS"

Descripción

Muchas son las dudas y las versiones á que han dado origen en estos últimos años estas célebres producciones de la literatura euskara, examinadas con la mayor atencion por numerosos escritores nacionales y extrangeros. Su importancia, no solo bajo el punto de vista histórico, si que tambien bajo el filológico y literario, es innegable, y merecen por lo mismo ser conocidas de los bascongados cuantas opiniones, de más ó ménos entidad, se emitan sobre su antigüedad, su valor ó su interpretacion.

historia canción cultura literatura música patrimonio

Ficha

  • Autor: José Manterola
  • Fecha: 1883
  • Clasificación: 6.3. Música y danza
  • Tipo documento: Documentos de la actualidad
  • Fondo: Sagardoetxea fondoa
  • »
  • Código: DO-000836

Texto completo

CANTOS HISTÓRICOS DE LOS BASCOS.
EL CANTO DE ALTABIZCAR Y EL DE LELO Ó DE LOS CÁNTABROS
Muchas son las dudas y las versiones á que han dado origen en
estos últimos años estas célebres producciones de la literatura euskara,
examinadas con la mayor atencion por numerosos escritores nacionales
y extrangeros. Su importancia, no solo bajo el punto de vista
histórico, si que tambien bajo el filológico y literario, es innegable,
y merecen por lo mismo ser conocidas de los bascongados cuantas
opiniones, de más ó ménos entidad, se emitan sobre su antigüedad,
su valor ó su interpretacion.
A este estudio y á la exposicion y análisis de estos cantos dediqué
ya en 1878 uno de los volúmenes de mi CANCIONERO BASCO (tomo
III de la série II), reuniendo en pocas páginas todo lo mas notable y
curioso que hasta el dia se habia escrito acerca de ellos.
El notable discurso sobre literaturas regionales leido recientemente en
la Academia española por el Excmo. Sr. D. Victor Balaguer ha puesto
de nuevo la cuestion sobre el tapete y ha dado origen á que algunos
literatos extrangeros se ocupen con interés de uno de estos cantos
(el de Altobizcar), cuya autenticidad ha sido siempre objeto de
grandes controversias.
El distinguido escritor inglés Mr. Wentworth Webster, nuestro colaborador,
ha obtenido sobre el asunto declaraciones de gran trascendencia,
de las que se ha hecho ya eco una revista inglesa The Academy,
que goza de gran autoridad en el mundo científico; y pues que el señor
Webster ha tenido á bien dirijirse á nosotros, incluyéndonos in-
20 Agosto 1883. Tomo IX.—Núm 112.
130 EUSKAL–ERRIA.
tegra la declaracion de Mr. Duvoisin, testificada por otra autoridad, no
menos respetable, la del ilustre bascófilo M. d’ Abbadie, nos creemos
en el deber de reproducir original dicho testimonio, y la carta de que
lo acompaña el remitente, para que los lectores de la EUSKAL-ERRIA estén
al corriente de cuanto se esponga sobre materia tan importante
para la region y la literatura euskara.
Hé aquí estos interesantes documentos:
Bechienia, Sare, (Basses Pyrinées, France.)
Sr. D. José Manterola.
Juin 25, 1883.
Muy Sr. mio y distinguido amigo:
Il y a long temps que j’ai voulu vous écrire; mais j’ai été trés
malade, et je n’ai pas pu le faire jusqu’ á ce jour-ci.
Quand j’ai reçu de Madrid un exemplaire de los «Discursos leidos
ante la Real Academia Española en la recepcion pública del
Exmo. Sr. D. Victor Balaguer, Febrier 25, 1883, dans les notes duquel
il reproduit 1’ «ALTABISKARCO CANTUA» en Basque et avec votre
belle traduction, j’ai fait appel á M. d‘ Abbadie, de l’ Institut, de
donner au monde la vraie histoire de ce chanson celebre.
Vous savez que déjá en 1859, quand M. Fr. Michel publia ce
chant pour la première fois en Anglaterre dans le «Gentleman’s
Magazine, de Londres, M. d‘ Abbadie lui avait toute de suite repondu
dans le numero du mois de Mars 1859 «que le chant avait été
composé en Français, il y a environ 24 ans, et traduit par une autre
personne en Basque moderne et fautif.» En conversation M. d‘ Abbadie
m’ a plus de une fois assuré que ce fait etait bien exacte. C’est
pourquoi je lui ai ècrit quand j’ai lu le discours et les notes del señor
Balaguer.
M. d‘ Abbadie m’a repondu dans une amable lettre qu’ il s’occuperait
de 1’ affaire toute de suite qu’ il que ses occupations pressantes
le permettraient. Il y eu des retards; d‘abord á cause de 1’ indisposition
de M. Duvoisin et ensuite de la mienne. En fin vous avez
ci-inclus la dèclaration de M. Duvoisin, sur le CHANT D’ ALTABISCAR
avec des remarques sur le Chant des Cantabres aussi.
Il ensuit de ceci que 1’ original du Chant d’ Altabiscar est Français;
que la version Basque de M. Duhalde est en prose et non en
vers; èt que les noms de nombres basques, le seule part vraiment
basque, donnaient 1’ idèe de toute la pièce. Dans une lettre qui
accompagne la declaration de M. Duvoisin, M. d‘ Abbadie me dit qu’
R E V I S T A BASCONGADA. 131
il a entendu chanter á Baigorri ces nombres comme un zortziko
ainsi:
1 2 3 4
bat, biga, hirur, laur,
5 6 7 8
bortz, sei, zazpi, zortzi,
9 10
bederatzi, hamar,
11 12
hamecka, hamabi,
13 14
hamahirur, hamalaur
15 16
hamabortz, hamasei,
17 18
hamazazpi, hemezortzi,
19 20
hemeretzi, hogoi et ensuite vice-versà.
Vous connaissez M M. Duvoisin et d' Abbadie et vous savez que
leur temoignage sur un fait est irrécusable. Il m' a toujours paru
(quoique seulement un amateur des plus faibles en Basque) que la
«main inexperte» dont parle M. Duvoisin est tres visible dans les
premières éditions du chanson en Basque.
C' est probable que je ferais une note sur le Chant d' Altabiscar
pour la Real Academia de la Historia, et pour quelques journaux
étrangers aussi.
Veuillez agreer, monsieur, mes sentiments les plus cordials d'
estime et d' admiration.
WESTWORTH WEBSTER.
Copie.
Un avocat de Lectoure, M. J. F. Bladé a publié une brochure in
8.º de 60 pages (Auch, chez Poix 1866) sous le titre de «Dissertations
sur les chants héroïques des Basques.»
Le but de l' auteur est de prouver que les plus vieilles poesiés
basques sont apocryphes.
Je ne parlerai ici que des deux pièces qui présentent un intérès
historique important: Le chant d’ Altabiscar ou Altabisar (on a écrit
ce mot des deux manières) que M. Garay de Monglave a inséré en
1834 dans le Journal de l' Institut historique (I, 176); —et du chant
des Cantabres, publié pour la première fois par G. de Humboldt,
132 EUSKAL–ERRIA.
en 1817, dans le supplément au Mithridates d’ Adelung et Vater.
Le chevaliér du Mége avait dejá agité ces deux questions dans ses
notes et Additions á la seconde édition de l’Histoire générale du
Languedoc, de dom claude A Vic et dom Vaissette. M. du. Mège se
prononce, comme M. Bladé, contre 1’ authenticité de ces chants; mais
leur argumentation repose sur des présomptions, hypothèses en l’air,
dépourvues de fondements. Je ne m’ arréterai pas á le démontrer,
ce serait peine inutile. Et pourtant il convient de faire le jour sur
ces pièces que plusieurs auteurs sérieux français et étrangers ont
reçu de confiance.
CHANT D'ALTABISCAR
Les jeunes Basques et notamment les élèves des universités, les
étudiants en droit et en medecine, faisant leurs cours à Paris, aiment
Alchanter en choeur, pour le plaisir de former des accords, un air
accommodé sur les noms de nombres basques un, deux, trois, & jusqu’à
vingt, rebrousant ensuite de vingt á un. M. de Monglave fréquentait
ses compatriotes; il était Bayonnais.
Cet air, ce souvenir attrayant du pays, loin du pays, lui inspira
l’ idée du Chant d‘ Altabiscar. Il le composa en français. Un de mes
cousins, M. Louis Duhalde, d‘ Espelette, qui donnait alors des répetitions
aux jeunes gens étudiant à Paris pour entrer à l’ Ecole Polytechnique,
traduisit en basque l’ oeuvre de M. de Monglave. Louis Dubalde
ne s’était jamais occupé de sa langue maternelle; il n’en savait
que ce qu’ il avait appris dans l’ enfance, aussi sa version trahit
elle une main inesperte. Il a traduit simplement en prose, sans mesure
et sans rime; le morceau ne peut-être que récité; on chante seulement
la momenclature un, deux, trois, & sur un air qui n’ a certes
rien de guerrier. Ai-je besoin d‘ ajouter que les prétendues copies à
variantes conservées dans la montagne, n’ ont jamais existé?
Une simple réflexion aurait dû taire comprendre á la foule, que
si unchant peut se conserver par tradition orale, un recitatif inchantable
n’ aurait pas en de lendemaìn. M. Duhalde lui même
a bien ri avec moi de la mèprise de tant d‘ écrivains.
CHANT DES CANTABRES
Pour en contester l’ authenticité, MM. du Mége et Blade n’ ont
su alléguer aucun motif ni linguistique ni historique. Je n’ai pas á
me rendre garant de cette authenticité: mais je peu assurer qu’ il
R E V I S T A BASCONGADA. 133
existe, il y a trois siécles et demi, quelque chose d‘ analogue au
chant des Catabres (si ce n’était ce chant même).
Bernard d‘ Etchepare, auteur du premier livre qui ait èté imprimè
en langue basque (F. Morpain, Bordeaux 1545), a donné pour
corollaire à son ouvrage quatre strophes destinèes à être chantées
dans les danses nationales. En voici le refrain:
Etay lelori bailelo çaray leloa
Heuscarada campora eta goacen oro dançara
«Et gloire, oui gloire, gloire à çara!
»Ce basque à fait son apparition dans le monde, et
«Courons tous à la danse.
Dans l’ èdition princeps, la ponctuation manque, les fautes typographiques
abondent; deux mots sont souvent reunis en un seul,
et d’ autre fois un mot est coupé en deux. C‘était un temps voisin
à l’ invention de l’ imprimerie, l’ art était encore dans l’ enfance.
Rapprochons de ce texte les premiers mots du Chant Cantabre:
Lelo! il Lelo!
Lelo! il Lelo!
Leloa! Zarac
Il Leloa!
Voici le sens que l’on attribue à cette strophe:
«Lelo! Lelo est mort! O Lelo! Zara a tué Lelo!
La transcription est-elle exacte? et ces points d‘ admiration existaient-
ils sus le parchemin qu’ Ibañez de Ibargüen aurait copié en
1590? M. Fauriel avance que cette strophe n’ était pas particulièré
au chant des Cantabres, mais servait d’ overture à tous les chants
nationaux (Histoire de la Gaule mèridionale.)
Il n’ est pas besoin d‘ ajouter foi au roman qu’ il conte à ce sujet,
pour accepter ce qu’ il dit du mot proverbial betico leloa que nous
employons dans le sens de «parole qui revient toujours!, éternel refrain.
»
Je ne sais si lelo a jamais été un nom propre; mais trés certainemen’t
il figure dans la langue avec le caracterè de nom commun: lelo
bát atheratuda» une rumeur á transpiré;—lelo tzarreko gizona:
homme de mauvais renom.
Bernard d’Etchepare se sert de lelo !lelo! comme s’il disait «gloire,
gloire! triombhe! victorie!») Dans une de ses poésiés intitulée
Demand d’ un baiser, l’ amant heureux triomphe en s’écrian:
Eta lelori bay lelo pota franco vercia vego.
«Et triomphe! oui, triomphe! beaucoup de baisers, silence sur
le reste. Après cela, quelle conclusion tirer de cette ètude: ¿Il n’est
134 EUSKAL–ERRIA
peut-être pas téméraire de penser qu’ un chant cèlêbrant la gloire
de Zara ne s’était pas entierement éffacé de la mémoire de nos pêres
d‘ il y a trois à quatre cents ans?
A dessein d‘ infirmer l‘ authenticité du chant cantabre, on s’est
recrié sur les neologismes qu’ on trouve dans le texte biscayen publié
par Humboldt. Partout pays, les chants populaires transmis oralement
des pères aux fils, suhissant un pareil sort; ils abondent en
variantes, et les mots nouveaus s’emparent souvent de la place
des anciens, lors même que ceux ci n’ auront pas disparu de la langue.
»
L’ original de la note ci-dessus est signé DUVOISIN et accompagnait
une lettre du même litterateur Basque datèe Ciboure, 30 Mai
1883, ou il m’ autorize á faire de sa dèclaration l‘ usage qui me conviendra.
Paris Juin 1, 1883.
ANTOINE D’ ABBADIE.
(de l‘ Institut.)
Ahora bien: de la declaracion del Sr. Duvoisin y el testimonio de
Mr. d’Abbadie se desprende, que el original del Canto de Altobizcar,
cuya autencidad habian negado hasta ahora, aunque sin pruebas y
fundados solo en hipótesis desprovistas de todo fundamento sério,
MMrs. Blade y Fauriel, fué escrito en lengua francesa por el bayonnés
Mr. Garay de Monglave y traducido de él á la lengua euskara por
D. Louis Duhalde, de Espeletta; que la version bascongada de este
canto, se hizo en prosa y nó en verso; y que la série de los numerales
euskaros cantados en música sobre un antiguo ritmo, es lo que dió
origen y fundamento á esta tan controvertida produccion literaria.
No debe extrañarse ciertamente por nadie que el Canto euskaro
de Altobizcar haya alcanzado una tan gran popularidad, mereciendo el
honor de ser incluido entre los primeros en cuantas obras se han
ocupado más ó ménos de la literatura euskara; su propio asunto, de
tan justo y universal renombre y tan glorioso para los bascongados;
la misma sobriedad y varonil entonacion de esta produccion, que le
dan un carácter primitivo; la originalísima y musical estrofa de la numeracion,
tan oportunamente introducida en ella, todo, todo ha contribuido
á que se le mire con natural cariño y predileccion, pues es el
verdadero reflejo de nuestra raza, y hará que, ahora como antes, y
dejando á un lado su antigüedad, sea considerado siempre como
el primero y el más importante de los cantos bascongados.
R E V I S T A BASCONGADA. 135
Bascongados son sus autores, bascongado es el asunto de la composicion
y justamente popular en la Euskaria; los Sres. Monglave y Duhalde
supieron inspirarse en la tradicion é imprimir á esta produccion
toda la varonil sobriedad que distingue á los hijos de Aitor, y el ALTABIZCARREN
CANTUA, con todos sus defectos, serà inmortal en la literatura
bascongada, y una de las producciones mas típicas y características
del gènio especial de nuestra poesia.
Cierto es que si un canto puede conservarse por tradicion oral, es
siempre dificil que suceda lo mismo con composiciones de alguna extension
destinadas á la simple lectura ó recitado, pero ni esto, ni esos defectos
que acusan una mano inesperta, segun Mr. Duvoisin, eran motivo
bastante para dudar de su antigüedad, pues el canto pudo conservarse
escrito por mas ó menos tiempo y la reproducion de copias, en
mayor ó menor número en diversas épocas podia haber contribuido
asimismo á la alteracion de algunos vocablos y aun á la introduccion
de faltas gramaticales mas ó menos graves, que léjos de debilitar, parecian
confirmar mas y mas su vetustéz.
Que el canto es moderno é hijo de nuestro propio siglo .... Sea en
buen hora, y no hay porqué ocultarlo, y en tal concepto, han cumplido
con su deber nuestros respetables amigos MM. Duvoisin y Abbadie
al hacer la luz en el asunto; habrá perdido en antigüedad, despues de
tal declaracion, pero ésto ni afecta en nada al valor histórico de los
hechos que conmemora, ni aminora en un ápice el mérito literario de
la produccion, que será siempre leida con el mismo placer y entusiasmo,
porque es el reflejo fiel y exacto de una raza, que no ha degenerado
aun, pese á todos los pesares, y la personificacion de una
literatura y una poesía genuinamente peculiares.
Respecto á la estrofa rítmica de la numeracion bascongada, cuya
antigüedad se reconoce en la precedente declaracion, nos ocurre una
duda: ¿no sería quizás parte integrante de algun canto anterior que
conmemorase el mismo glorioso hecho de armas que el CANTO DE
ALTOBISCAR, cuya gloriosa tradicion vive perenne en la memoria de
los hijos de la Euskaria, y que hubiese servido de base mas ó ménos
para la produccion moderna de los Sres. Monglave y Duhalde?
Respecto al Canto de Lelo ó de los Cantabros, nos ratificamos en
cuanto dejamos escrito en el ya citado libro CANTOS HISTÓRICOS DE LOS
BASCOS, que forma parte de la série II de nuestro CANCIONERO (pági136
EUSKAL–ERRIA
nas I-á-17 del tomo III) y damos traslado al lector á las observaciones
alli espuestas.
JOSÉ MANTEROLA.
San Sebastian 12 de Agosto de 1883.
F E L I C I D A D .
(CUADRO VASCONGADO.)
Una tarde al anochecer Miguel Martin, el casero de Ondochiqui,
atraviesa el umbral de su miserable albergue, cargando sobre sus
espaldas colosal monton de fresca hierba que destina al ganado.
Cuatro ó seis chiquillos, cosecha del buen Martin, corren á su encuentro,
se le enroscan unos en los pies, saltan otros á sus brazos y
todos le ayudan á descargar el peso al mismo tiempo que continuan
en sus caricias.
Entretanto la hacendosa Mari-Josepha saca una rústica mesa al
atari y vá colocando en ella tasajos de bacalao, algunas guindillas,
manzanas, un jarro de sidra y tortas de maiz, todo muy limpio y
apetitoso y de un aspecto agradable.
El padre, la madre y los niños con gran estrépito y algazara se
sientan á su alrededor y comienza la frugal cena, formando estos felices
séres un grupo animacio, lleno de vida, de buen humor y de encanto.
Un forastero pasa en aquel instante y le detiene cuadro tan seductor;
saluda afectuosamente y rehusa agradecido el generoso ofrecimiento
del casero.
—Vuestra alegria me asombra, les dice, en una tierra tan pobre
con un trabajo tan grande, sin apenas cosechas y el mantenimiento de
tanta familia!
—Sí señor, eso es muy cierto, le responde Miguel Martin, pero
cuando empleo mis fuerzas en el trabajo diario, cuando procuro hacer
todo el bien que puedo á mis semejantes, cuando hallo al volver
de mis faenas los cuidados de mi mujer y los halagos de mis hijos y
unido á esto el Señor nos dá salud á mí y á los mios, ¿cómo quereis
que no esté contento?
ALFREDO DE LAFFITTE.